La P’tite Fabrique à la Maison

Durant toute la période de ce deuxième confinement la P’tite Fabrique s’invite à la maison pour des ateliers à faire en famille ou seul. Ces séances de pratique artistique à la maison sont conçues pour tous les enfants (à partir de 3 ans) et elles seront mises en lignes tous les vendredis afin d’occuper les enfants et les grands durant ces week-end confinés.

La P’tite Fabrique à la Maison

Séance#4 : La matière des nuages

Gérard Richter, Clouds, 1970

→ 1ere proposition : Pour les petits (à partir de 3 ans)
Matériels : 1 feuille blanche, peinture (blanc, noir, bleu), pots pour la peinture, 1 pinceau très fin, 1 pinceau moyen, colle, et du papier de soie (blanc) ou, à défaut des kleenex très fins ou du coton.

> Placer la feuille au format horizontal et la peindre entièrement en gris clair comme la couleur d’un ciel un jour d’automne, (pour rappel le gris clair s’obtient en mélangeant une goutte de noir dans du blanc), prendre garde à toujours peindre dans le sens horizontale afin de bien respecter l’horizontalité du ciel.
> Sécher la feuille.
> Avec le papier de soie ou un kleenex ou même du coton c’est très bien aussi, on va faire un (gros) nuage. On froisse son papier/kleenex entre ses mains, on l’étire sans le briser, on lui donne une forme puis on le colle dans la partie supérieure de la feuille. Attention a ne pas faire ni un gros paquet, ni une grosse boule, il faut travailler cette matière afin de lui donner une forme de nuage. Le nuage est en relief, toucher la feuille et sentir ce que c’est que le relief. Si on a envie on peut le peindre dans un gris un peu plus foncé que le ciel (en rajoutant un peu de noir dans le gris clair).
> Un si gros nuage est gorgé de pluie ! Devant soi placer 3 petits pots avec de la peinture, un bleu clair, un bleu moyen, un bleu foncé (on découvre ainsi qu’en mélangeant du blanc avec le bleu primaire on obtient des bleus de plus en plus clair)
> Avec le pinceau fin faire les petites gouttes de pluie qui tombent du nuage. Attention les gouttes de pluie doivent bien partir de SOUS le nuage et aller jusqu’au bas de la feuille. On travaille par petites touches (sans écraser le pinceau, on effleure la feuille) et on alterne les bleus.

Inspiration :Spencer Finch, Cloud Study, Cumulus Humilis

→ 2ème proposition : pour les grands (à partir de 6/7 ans)
Matériel : 1 feuille blanche, crayon papier, peintures (bleu, blanc, rouge, noir), pinceaux

> Sur la feuille tenue verticale (format portrait) on délimite l’horizon vers le bas, la ligne d’horizon ne doit pas nécessairement être rectiligne bien au contraire comme un paysage elle peut onduler. La majeure partie de la feuille sera donc consacrée au ciel.
> Peindre le ciel dans un léger dégradé de bleu, bleu foncé en haut jusqu’à atteindre un bleu plus clair au niveau de la ligne d’horizon. Attention au sens de la peinture.
> Peindre sous la ligne d’horizon dans un bleu très foncé (bleu mélangé avec du noir). Afin de souligner l’horizon on trace à la peinture un fin aplat rose très pâle. Ne pas hésiter à donner du relief à ce paysage sombre en ajoutant des fines lignes de rose pâle dans la partie sombre.
> Bien sécher toute la feuille.
> Dans un pot placé devant soi avec de la peinture blanche pure sans eau et avec le doigt faire le nuage. Le nuage étant le sujet principal de l’œuvre il est préférable de le situer au centre et qu’il occupe une bonne partie de l’espace du ciel. Peindre délicatement avec son doigt, y aller par petites touches (attention au « gros paquet »), en étirant la peinture jusque obtenir la forme de nuage que l’on souhaite, éviter les formes de « ponts » qui se suivent  et privilégier un nuage allongé, effilé. On ajoute de la peinture si besoin et on joue avec les effets de transparence, en étirant la peinture blanche avec son doigt le bleu apparait en dessous.
> Avec un pinceau fin, on ajoute des reflets rose très clair (le même rose pâle du début dilué dans de l’eau) dans son nuage, les touches de peintures doivent respecter le mouvement du nuage afin de traduire au mieux la matière des nuages en peinture.

Inspiration :Gérard Richter, Paysage avec nuage


Séance#3 : Les arcs en ciel en automne

L’arc en ciel n’est pas que cet effet d’optique lié à un ciel de pluie, aux gouttes d’eau et aux rayons traversants du soleil, c’est un moment magique que l’on observe de façon un peu émerveillé, tant ces 6 arcs de couleur qui se dressent dans le ciel du rouge au violet sont si fascinants et propices à mille rêveries, mille interprétations.
Alors, voici 2 propositions autour de l’arc en ciel. A vos pinceaux !

Ugo Rondinone

→ 1ere proposition : adaptée aux plus jeunes.
Matériels : 2 feuilles, peinture, pinceaux, un (ou plusieurs) gabarit rond (un verre, un petit bol…), ciseaux, crayon papier, colle et 6 petits récipients pour les 6 couleurs de peinture (rouge, bleu, orange, jaune, violet, vert)

> Sur la première feuille on trace à l’aide du gabarit 6 ronds.
> Peindre chaque rond d’une des couleurs de l’arc en ciel ; un rond bleu, un rouge, orange, violet, jaune, vert.
> Une fois les ronds bien secs, les découper sur le trait. Les ronds doivent rester bien rond. Pour cela les plus petits peuvent se faire aider d’un adulte.
> Coller ces ronds sur la deuxième feuille, ils doivent bien occuper l’espace de la feuille en se touchant le moins possible.
> Bien aplatir la feuille avec les 6 ronds collés, pour cela on repasse bien fermement (avec ses mains hein!) la feuille sur l’envers. On recolle bien ce qui se décolle.
> On place la feuille dans le sens que l’on veut. A l’aide du crayon à papier on va tracer 2 grands arcs (à main lever), c’est comme 2 grands ponts distincts (ne pas hésiter pour les plus petits à s’exercer préalablement à faire des ponts sur un brouillon). Les ponts ne doivent pas se croiser ni se toucher. Par exemple, ils peuvent partir d’un bord de la feuille à l’autre ou d’un des ronds peints à un autre…. A vous de choisir.
> Ces deux grands arcs/ponts seront la base de nos 2 arcs en ciel.
> Avec un pinceau fin, par dessus le pont, peindre les 6 arcs, c’est plus facile du plus grand au plus petit, qui composent un arc en ciel avec les bonnes couleurs dans le bon sens (violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge). Attention les couleurs peuvent se toucher mais pas se mélanger, on nettoie et on essuie bien son pinceau entre chaque changement de couleur, ou on peut aussi utiliser un pinceau différent pour chaque couleur.
> On reproduit la même chose sur les 2 ponts. On obtient donc deux grands arcs en ciel sur un fond composé de 6 ronds des couleurs de l’arc en ciel. Et voici une belle « Composition aux arcs en ciel » !

→ 2ème proposition : pour les grands (à partir de 6/7 ans)
Matériel : 1 feuille blanche, crayon papier, peintures (les 6 couleurs de l’arc en ciel violet bleu vert jaune rouge orange plus du noir et du blanc)

> Sur la feuille tenue horizontalement on trace sa ligne d’horizon à peu près au centre de la feuille. En haut le ciel, en bas la mer.
> On va commencer par peindre le ciel en gris clair (une goutte de noire dans du blanc). Attention cela va être un ciel de tempête et pour reproduire au mieux ces nuages orageux on ne va pas peindre comme d’habitude. D’abord on ne mélange pas tout à fait le noir au blanc et avec son pinceau on prélève un peu de ces 3 couleurs (noir, gris, blanc) et on peint en faisant des mouvements de tourbillon dans tout le ciel (prendre garde à ne pas dépasser de la ligne d’horizon).
La couleur ne doit pas être unifiée et surtout on n’hésite pas à prendre beaucoup de peinture pour obtenir un bel effet de matière.
> Immédiatement et avant que la peinture ne sèche, on va tracer avec la pulpe de son index, une grande arche qui part de la ligne d’horizon. C’est sur cette trace laisser par le doigt que l’on pourra peindre l’arc en ciel, on y déposera les 6 couleurs plus tard.
> On passe maintenant à la partie mer. Gardons à l’esprit que c’est une mer de mauvais temps que nous allons peindre aussi on va utiliser une autre gamme chromatique : un gris vert (dans les tons gris clair à vert clair) à laquelle on ajoutera ensuite une pointe de jaune pâle.
> Peindre toute la mer avec des mouvements de tourbillon du pinceau. Comme pour le ciel on ne cherche pas à avoir une couleur unifiée, pour cela on ne mélange pas parfaitement nos couleurs.
> Au niveau de la ligne d’horizon on fait un fin aplat de jaune pâle comme pour créer un léger reflet de soleil, on peut dissoudre l’intensité de couleur et adoucir les bords (obtenir un fondu) avec son doigt.
> On sèche le tout.
> Pour l’arc en ciel on va essayer d’obtenir un beau dégradé de couleurs délavées pour cela on va utiliser de l’eau et un peu de peinture. Dans chaque récipient (un pour le rouge, un jaune, un orange, un vert, un violet, un bleu) on mélange l’eau et la peinture jusque obtenir une couleur délavée presque transparente, on peut faire des petits tests sur brouillon au préalable.
> Une fois nos 6 couleurs prêtes, peindre nos 6 arcs de couleur à l’emplacement de l’arc en ciel. Les couleurs doivent se fondre les unes dans les autres afin d’obtenir un arc en ciel délavé. Si on le souhaite on peut les peindre avec son doigt le plus fin afin d’obtenir plus facilement un dégradé entre les 6 couleurs.
> Et voila un « Arc en ciel sur la mer dans une tempête d’hiver » !

Inspiration :

William Turner

William Turner

John Constable


Séance #2 : Les immeubles de Paris

La ville est ses immeubles nous avons tout le loisir de les observer en ce moment et lorsque l’heure bleue arrive et que les lumières s’allument on se demande parfois ce qui se passe dans ces intérieurs bien mystérieux.
Alors à vos crayons et place à la création ! (deux propositions disponibles pour les plus grands et les plus petits).

→ 1ere proposition : adaptée aux plus grands.
Matériels : 1 feuille blanche A4, crayon papier, gomme et éventuellement feutres et/ou crayons de couleurs.

« En architecture, une coupe est un dessin du plan vertical supposée couper une construction de façon à en montrer les aménagements intérieurs. »


> Nous allons réaliser ce que l’on appelle une coupe, et ici plus particulièrement un immeuble en coupe.
Prendre sa feuille format portrait (vertical) tracer (à la règle ou à main lever) un grand rectangle qui occupe bien l’espace de la feuille. On commence au bas de la feuille et laisser un espace en haut pour le toit.
> Définir combien d’étages on souhaite pour son immeuble, point trop n’en faut et restons raisonnable par manque de place, 4 étages/niveaux sera le max. Avec une règle c’est mieux sinon à main lever tracer les niveaux de façon équitable en prenant bien garde à les répartir dans l’ensemble de l’espace du rectangle.
> Séparer les niveaux en pièce (2 ou 3 pièces max par étages) par des cloisons (traits) verticaux. Les pièces peuvent avoir des tailles différentes.
> Une fois que la structure de l’immeuble est tracée, dessiner les intérieurs. Attention aux proportions. Les objets doivent être adaptés à la taille de la pièce. Observer son appartement, les immeubles d’en face, que voit-on par la fenêtre, penser aux détails : le mur du fond, les lumières, les plafonniers, les étagères, les lits, les tables, canapés, frigo, la déco, plantes, les écrans, les fenêtres… Et à vous de jouer !
> Pour les enfants qui le souhaitent c’est le moment d’utiliser la perspective pour dessiner certains éléments des pièces.
> Ajouter le toit, il peut être en pointe ou à la parisienne rempli de cheminées et d’antennes de toutes tailles.
> On choisi de travailler uniquement au crayon à papier avec les nuances de gris que cet outil permet, pour un joli rendu graphique en noir et blanc on pense à appuyer plus ou moins fort sur son crayon. Bien sur si on le souhaite on peut aussi utiliser de la couleur en prenant bien garde à toujours colorier dans le bon sens.
> On peut ajouter des détails dans le ciel : des étoiles, des nuages, des flocons, un soleil, des oiseaux…

Inspiration

→ 2ème proposition : pour les plus petits.
Matériel : 2 ou 3 feuilles blanches A4, crayon papier, gomme, ciseaux, peintures, feutres (dont un feutre noir).

> Peindre la première feuille au choix : bleu foncé pour la nuit ou bleu clair pour le jour. Laisser sécher.
> Sur la deuxième feuille tracer un grand rectangle en partant du bas de la feuille jusqu’en haut. Si on veut faire plusieurs immeubles on reproduit l’opération. Couper son rectangle en restant bien sur les traits.
> Peindre le rectangle en gris clair, pour cela on mélange du blanc avec une (petite) goutte de noire. Répéter l’opération si plusieurs rectangles. Faire sécher.
> Sur la troisième feuille on trace plusieurs petits rectangles et carrés (ce sera les fenêtres) et un plus grand rectangle (ce sera la porte). Couper tous les éléments et les colorier. On peut choisir de colorier toutes les fenêtres multicolores ou toutes en jaunes. Colorier la porte en noire ou marron.
> Coller les fenêtres sur l’immeuble gris clair. Attention prendre garde à respecter la structure d’un immeuble : étages (aligner le plus possible les fenêtres) et porte en bas.
> Coller son immeuble bien en bas de la page (au bord) si d’autres immeubles les coller a côté bien au bord.
> Avec un feutre noir, faire le contour (toujours en restant bien au bord) des fenêtres, de la porte et de tout l’immeuble (sauf le bas) puis sur le toit avec son feutre noir faire les cheminées (petit rectangle colorier en noir) et des antennes (travail sur la croix, le bâton), typique des toits parisiens.
> On peut ajouter une lune ou un soleil dans le ciel (avec les chutes de papier on peut faire un rond puis un croissant de lune).

 

 


 

Séance #1 Matisse et ses collages

« Le papier découpé me permet de dessiner dans la couleur. Il s’agit pour moi d’une simplification. Au lieu de dessiner le contour et d’y installer la couleur – l’un modifiant l’autre -, je dessine directement dans la couleur(…) » Henri Matisse, Ecrits et propos sur l’art d’André Lejard en 1951. 

Les séances du mois de novembre à la P’tite Fabrique auraient dû être consacrées à la découverte de l’art protéiforme et coloré de Henri Matisse, un écho à la rétrospective qui lui est consacrée au centre Pompidou. Tout le monde est confiné ! Pas d’exposition ! Pas d’atelier pour le moment! Qu’à cela ne tienne, c’est l’art de Matisse qui viendra chez nous ! Et il sera encore temps, dès que cela sera possible, de faire la part belle à son art des couleurs et des motifs au sein de nos ateliers et d’aller voir en vrai les magnifiques toiles de Matisse.

En attendant place à la création, pour cela il suffit de choisir une des propositions ci dessous et de suivre pas à pas les explications. Et, n’oubliez pas de nous envoyer les photos des œuvres !

→ 1ère proposition : adaptée aux plus petits (à partir de 3 ans)

Matériels
: 2 feuilles A4 + crayon papier, gomme, ciseaux, colle, scotch, pinceaux, peintures.

>Peindre la feuille 1 d’une couleur au choix (violet, vert ou bleu)
>Peindre la feuille 2 d’une autre couleur au choix (jaune, rouge ou orange)
Attention : bien peindre les feuilles toujours dans le même sens, faire au moins deux couches de peinture. C’est le moment d’observer les couleurs, de faire des mélanges afin d’obtenir les couleurs secondaires et de constater le contraste de certaines couleurs.
> Une fois les 2 feuilles sèches (on peut s’aider d’un sèche cheveux) les plier bord à bord dans le sens verticale, tracer un trait sur la pliure et couper sur le trait. On obtient 4 morceaux de feuilles de 2 couleurs différentes.
> Choisir 2 morceaux d’un duo de couleurs qui contrastent (par ex violet et jaune) les placer bord à bord et surtout dos à dos (c’est à dire le côté non peint blanc l’un sur l’autre) puis tracer la silhouette d’une feuille/d’une plante/d’une algue (quelque chose de végétale en tout cas) sur la première feuille, le dessin doit bien occuper tout l’espace (en haut en bas, sur les côtés) on peut aussi s’aider en faisant le contour d’une grande feuille que l’on a trouvée. Puis couper sur le trait de crayon papier (attention : bien couper les 2 feuilles peintes en même temps pour cela on peut les assembler avec de la pate à fixe, des trombones ou du scotch) .
> Place maintenant à la création du support, avec les 2 moitiés de feuilles restantes, sur l’envers (le côté blanc non peint) placer du scotch tout du long pour les réunir. On obtient donc une feuille reconstituée de 2 couleurs, une feuille bi-goût !
> Puis on reforme la silhouette de feuille entière avec nos 2 moitiés. Coller chaque silhouette de feuille sur le support dans la partie de la couleur opposée (par exemple : surface jaune + silhouette de feuille violette / surface violette + silhouette de feuille jaune) les coller en faisant en sorte de ne former plus qu’une seule forme végétale donc on colle bien au centre, là ou le support est scotché.

Inspiration

→ 2ème proposition : pour les plus grands (à partir de 6 ans)

Matériels : 2 feuilles A4, peintures, pinceaux, ciseaux, colle.

> Peindre intégralement une des deux feuilles de la couleur de son choix, faire attention à avoir une belle peinture régulière pour cela peindre toujours dans le même sens et au moins 2 couches.
> Une fois la feuille A4 sèche y découper des formes aléatoires (fruit du hasard, on laisse aller son ciseaux sur la feuille). Prendre garde à couper aussi bien des grandes formes que des moyennes que des petites, de même on prend garde à faire aussi bien des formes arrondis que géométriques. Il ne doit rien rester de la feuille peinte, tout peut servir de formes. On obtient donc une multitude de formes.
> Prendre la feuille blanche (que l’on peut peindre préalablement si l’on en a envie) et la tenir dans le sens de son choix (portrait ou paysage) puis commencer par assembler les formes pour composer un personnage en mouvement. S’imaginer un puzzle, on assemble les petites pièces pour former un tout, on réessaye, on déplace, on recommence, on cherche, on tâtonne, on superpose, on juxtapose.
> Une fois la silhouette d’un personnage en mouvement obtenu (comme le mouvement d’un danseur, d’un coureur, d’un footballeur, d’un acrobate), on colle. On mémorise bien sa forme et on commence par coller le bas et ce qui est en dessous. Attention on doit distinguer un personnage (au moins une tête, un torse, 2 bras, 2 jambes)
> Avec le reste des formes peintes on ajoute des éléments de décors(ballon, soleil, lune, étoile, feuille…) et/ou un deuxième personnage.

Inspiration :

Henri Matisse, Deux danseurs (Projet pour le rideau de scène du ballet « Rouge et noir »), 1937 – 1938